EXPOSITION FANTIN LATOUR
Exposition FANTIN LATOUR
« à fleur de peau » au Musée du Luxembourg
du 14 Septembre 2016 au 12 Février 2017.
LES CARNETS DE LILA PIK
A fleur de peau, Fantin Latour
Les petits carnets de Lila Pik
Fantin Latour s’installe au Musée du Luxembourg à Paris jusqu ‘au 12 février 2017.
Peintre du milieu XIX ème, on le connaît plutôt pour ses portraits de groupe des célébrités des arts et des lettres : Verlaine, Rimbaud, Manet, Baudelaire …
Ainsi que pour ses natures mortes, des fleurs, des fleurs et des fleurs !
Plutôt dans le réalisme, il finira pas se « lâcher », un peu, à partir de 1860 en peignant ses songes … remplis de naiades. Tout y est au Musée du Luxembourg. Les trombinoscopes, les auto- portraits, les portraits familiaux, les bouquets et les expressions oniriques. De quoi apprécier sûrement le travail d’une vie d’un peintre, doué assurément. Quant à être transporté, c’est une autre histoire …
Ma préférence est allée aux portraits de famille, surtout ceux de sa belle- sœur, assez dépouillés, austères et énigmatiques.
Lila Pik
Biographie FANTIN LATOUR
SOURCE WIKIPEDIA
Né à Grenoble, Fantin Latour
étudie avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), artiste, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron etHorace Lecoq de Boisbaudran. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l’atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs1. Il épouse l’artiste peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique2. En 1867, il fait également partie des 9 membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Félix Bracquemond et Marc-Louis Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l’abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d’une noble indépendance », dira Blanche, un ami peintre de la génération suivante3.
Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864 ; Le Toast4, hommage aux peintres réalistes, 1865, qu’il détruisit lui-même en ne conservant que les fragments de trois portraits conservés à la Freer Callery de Washington5, au musée d’Orsay6 et son autoportrait dans une collection privée néerlandaise ; L’Atelier des Batignolles, hommage à Manet, 1870 ; Un coin de table, hommage aux poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ;Autour du piano, hommage aux musiciens et musicologues, 1885.
Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur ; ses scènes d’intérieur sont réalisées dans une gamme quasi monochrome de gris et de brun. C’est son ami Whistler qui a attiré en Angleterre l’attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l’a ainsi mis en relation avec son beau-frère Francis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards. Passionné de musique, notamment de Berlioz, Schumann et Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches (Trois filles du Rhin, 1876), et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.
Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Hommage à Delacroix, (1864), Paris, musée d’Orsay
- Un atelier aux Batignolles, (1870), Paris, musée d’Orsay
- Un coin de table, (1872), Paris, musée d’Orsay
- Trois filles du Rhin 1876, Paris, musée d’Orsay
- Baigneuses 1879, musée des beaux-arts de Lyon
- Autour du piano, (1885), Paris, musée d’Orsay
- La Famille Dubourg (1887), Paris, musée d’Orsay
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