Les petits carnets de Lila Pik
10 mai 2016
Entre les gouttes d’eau et après un vernissage au musée d’Orsay pour l’expo Charles Gleyre, peintre du milieu 19ème s (assez académique quoiqu’on en dise), j’ai enchainé sur le Grand Palais.
Contraste assez saisissant, je n’aurais peut- être pas dû ..
Je me suis pris un mur de conteneurs pleine face avant d’en faire le tour.
« La mondialisation est évoquée par ces conteneurs qui permettent la circulation des richesses », mmm, mmm ….
Installation impressionnante de conteneurs, donc, avec un squelette de serpent en acier qui court à la cime. Un grand chapeau bicorne placé en milieu de parcours tout là haut pour « évoquer la volonté de pouvoir qui meut le monde, industriels, politiques, militaires, tyrans, désirant tous porter ce fameux couvre- chef » (référence à notre Napoléon, bien sûr !).
Voilà le problème. L’argumentation simpliste autour de cette œuvre conceptuelle m’a fâchée tout rouge. Cette installation est ce qu’elle est. Je suis plus admirative sur la réalisation pour en arriver à bout que sur le résultat. Alors, s’il faut en plus se fader le discours pseudo- artisitique et faire des OH ! et des AH !, alors là, non, je dis stop.
Mon conseil : Passez votre chemin, les quais de la Seine sont à portée de pied, flanez et regardez plutôt les tourbillons du fleuve et les bateaux-mouche remplis de petits playmobils !
lila Pik 🙂
Du 8 mai au 18 juin 2016, Grand Palais, entrée Winston Churchill, Paris 75008.
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